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REMIX DANSES BRETONNES // GWENDAL RAYMOND
Samedi 22 et Dimanche 23 juin // 10h à 13h
Motor - 44 rue Michel Ange - Toulouse
Lors de ce stage Gwendal vous propose de découvrir quelques danses bretonnes, essentiellement des danses que l'on peut retrouver en fest-noz. Un stage en deux parties avec pour commencer une plongée dans quelques danses venues de différents terroirs (laridés, Kas a-barh, En dro, Hanter dro...), puis de cette base nous tenterons de réfléchir aux moyens de faire évoluer ces danses, sûrement en passant par des outils issus de la danse contemporaine et de la composition instantanée.
GWENDAL RAYMOND s’initie à la danse traditionnelle dès son plus jeune âge. Il grandit en pratiquant également la gymnastique et plus tard le hip-hop ainsi que le théâtre. Après un parcours au Beaux-Art de Brest et au conservatoire de danse contemporaine, Gwendal explore la photo, la vidéo, l’installation et se questionne sur la sexualité, l’hybridation des corps, la chorégraphie.
Il se passionne pour le voguing et s’affirme dans cette discipline qui l’amènera à participer à des projets collectifs de danse et de performance.
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PRENDRE PLACE - IMPROVISATION // MARYEM DOGUI (CIE LA COLOMBE ENRAGEE)
Lundi 24 et mardi 25 juin // 10h à 13h
MOTOR - 44 rue Michel Ange Toulouse
Pour ce stage, dans une réflexion permanente autour de la notion de "prendre place" nous explorerons et développerons des matières permettant d'affirmer sa présence corporelle et de jouer avec, individuellement, collectivement et dans l'espace public.
MARYEM DOGUI débute la danse enfant avec les danses africaines traditionnelles (principalement de l'Ouest), qu'elle approfondie auprès d'Assiata Abdou (Cie Swahili-Dounia), Nadine Mondziaou (Cie Difékako) et Clément Assemian Assoum. Elle se forme aux danses de l'Orient et du Maghreb avec Myriam Benharroch. Ces danses sont la base de sa propre danse, elles lui permettent de toucher ses racines.
Elle se forme également au théâtre, aux danses folkloriques cubaines, au jazz, moderne, contemporain et classique. Elle a dansé dans divers projets et compagnies de danse contemporaine et hip hop (Cie Giovanni Martinat, Cie Massala de Fouad Boussouf, Cie Hors-série d'Hamid Ben Mahi, Cie Boukousou de Max Diakok, Le Laboratoire du Vivant Mystérieux de Patrick Servius). Elle a aussi été interprète dans des projets de danses traditionnelles et populaires comme avec NaWalé (danses métissées d’Afrique du Nord), la compagnie Ara Brasil (danses brésiliennes), la compagnie K-RIBE SOY (danses latines) et au sein de la Cie Sandrine Plaa (danses afro-latines). Actuellement, elle danse au sein d'Ateka Company de Abdoulaye Konaté et la compagnie Hylel (Marina Gomes).
Nourrie par cette diversité, elle développe une danse métissée, terrienne, musicale et rythmée, qu'elle fait évoluer par une forte pratique de l'improvisation. Elle aspire à faire le lien entre les danses traditionnelles et populaires et les danses académiques, que ce soit par la réflexion, la technique ou l’énergie. Elle cherche aussi à associer son engagement politique (anti-capitaliste, anti-colonial et féministe) à sa réflexion chorégraphique.
C'est avec le désir de développer une matière et une réflexion, qu’elle monte la Colombe enragée en 2016. Depuis la création de la compagnie, elle travaille sur et dans l'espace public, et beaucoup en lien avec un public amateur.
https://www.instagram.com/cie.la.colombe.enragee/
https://lacolombeenragee.wixsite.com/site
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LE CORPS D'UNE PIÈCE - IMPROVISATION // POLIANA LIMA
Mercredi 26 et jeudi 27 juin //10h à 13h
Motor - 44 rue Michel Ange - Toulouse
“Durant les sessions d’expérimentation nous travaillerons à partir des traces et investigations chorégraphiques d’"Extracción" qui sera présenté lors du festival. Extracción c’est une adaptation de mon dernier travail, “ Oro Negro”, pièce qui parle de l’identité et de la mémoire en les relationnant avec les différents lignages culturels présents et actifs dans le corps.
“Oro Negro (Black Gold) s'articule autour de l'idée métaphorique du pétrole, liant l'extraction du trésor naturel à la valorisation d'éléments et d'identités niés et exclus de la culture occidentale hégémonique. Dans Oro Negro (Black Gold), le corps est à la fois l'instrument qui sert à creuser et ce qui est déterré, révélant ce qui est démoniaque : la chair molle, vulnérable et périssable ; l'érotisme féminin vu à travers le désir d'une femme ; la noirceur et la culture populaire.
Durant cet atelier j’aimerai partager une série de recherches chorégraphiques générées dans mon processus de création.”
POLIANA LIMA danse depuis petite au Brésil. Elle fait ensuite des études de sociologie. Son travail reflète une combinaison de son histoire avec la danse, ainsi que le temps passé à l'université à explorer en profondeur les préoccupations sociologiques. Elle est danseuse, chorégraphe, et vit à Madrid. En 2022 elle présente la première partie de sa trilogie sur l'identité avec "Oro Negro".
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CHORÉGRAPHIES DU DETOUR - IMPROVISATION ET CONTEMPORAIN // EUGENIA ESTEVEZ
Vendredi 28 et samedi 29 juin // 10h à 13h
Motor - 44 rue Michel Ange - Toulouse
"Chorégraphie du détour" est une recherche de danse qui dialogue avec la méthode Feldenkrais, une porte d'entrée dans le processus de recherche/création avec le mouvement, la danse et l'attention.
Je vais partager certaines expériences artistiques et pratiques de recherche qui trouvent leurs origines à partir des différentes dimensions du mouvement.
Chercher la perception entre le "presque rien" et le "à peine". Une infra-perception qui oscille entre la multiplicité du mouvement, les forces vibratoires de son expression, et, en même temps, les forces vibratoires et tremblantes de sa potentialité.
Cultiver l'attention aux processus énergétiques et matériels de singularisation des forces vives qui habitent les intervalles du sensible et du conscient. Se connecter avec les fréquences vibrantes de ce qui nous entoure, comme des ondes qui se propagent, et activent le processus d'un futur en gestation ou, ce que j'appelle le "pas encore".
Le "pas encore" est une pratique de la suspension: de l'attention au plus petit des intervalles et de la plus faible de ses variations. Faire sentir les détours momentanés de l'expérience du mouvement. C'est une expérimentation avec le "plus que", c'est une pratique hallucinatoire, une proposition à avec la danse et et à travers elle.
Le désir de s'accorder avec l'éclat d'un futur indomptable, se faufilant à travers les fissures pour respirer une nouvelle vie capable de mener le combat. Une vie collective."
EUGENIA ESTEVEZ est danseuse, chorégraphe et pédagogue.